
La vieille Bucarest
Résidence fortifiée des princes de Valachie dès le XIVe siècle, Bucarest devient capitale de la principauté en 1659 et de la roumanie dès 1862, suite à l'acte historique d'unité politique entre la Moldavie et la Wallachie du 24 janvier 1859.
De cette époque datent l'organisation urbaine moderne avec de larges avenues, l'extension des beaux quartiers, propriétés des boyards et de la nouvelle bourgeoisie, aux côtés des quartiers centraux, où dominaient églises et monastères.
La ville rurale a été change en commencent de 1860 dans une capitale élégante avec une architecture d’inspiration française et une vie culturale qui lui ont donne le surnom de "Petit Paris". Pendant les derniers deux siècles Bucarest devienne le principal centre administrative, économique, scientifique et culturel du pays.
Au XXe siècle Bucarest connaît plusieurs épisodes tragiques, 2 séismes en 1941 et 1977 d'une magnitude de 7,2 et les journées sanglantes de la chute de Ceaucescu en décembre 1989.
Le 4 mars 1977 un violent tremblement de terre d'une magnitude de 7,2 secoua la capitale Roumaine, provoquant la mort de plus de 1600 personnes.
Celui-ci permit à Ceaucescu de concrétiser un vieux rêve: faire de Bucarest une capitale moderne exemplaire.
Un quartier était resté intact: "Uranus" le coeur historique de la ville.
Le 25 juin 1984 le chantier de la piéce maitresse "la maison du peuple et le boulevard de la victoire du socialiste" fut inauguré en grande pompe par N. Ceaucescu.
Départ d'un projet pharaonique, plus de 20 000 ouvriers se sont relayés jours et nuits, 1/5 de la ville rasée (environ 520 ha): l'équivalent de 3 arrondissements de Paris...
Il n'existait pas de plan d'urbanisme, "le conducator" agissait au coup par coup changeant très souvent de décision.
Des immeubles déjà en cours de constructions était modifiés, voir parfois rasés.
Il pouvait donner l'ordre de détruire dans les 24 heures, obligeant les gens à partir immédiatement, faisant agresser les gens qui oser résister.
40 000 personnes expulsées de 1984 à 1989, relogées dans des immeubles sans eau ni élétricité ou même en cours de construction.
30 églises furent démolies, 10 se trouvérent déplacées plusieurs fois.
Detruites ou cachées devaient être le sort des monuments religieux.
Apres une période de relative isolation, impose par le régime communiste, la capitale cherche a regagner son place entre les plus grandes villes européennes et a prouver que Bucarest est un centre culturel européen, qui garde optimiste le futur, dynamique et attractif due a ses beautés et valeurs.
Le Bucarest reste une ville plaisante: une ville des parques et lacs avec barques d’amusement, avec beaucoup de végétation, avec des nombreux cafés sur les trottoirs et restaurants.